DECLARATION D’AMITIE A MADEMOISELLE C.

mademoiselle c tu es une amie À plusieurs titres :

je suis perclus de defauts tous plus visibles les uns que les autres mais tu pousses le vice a m’accepter pour mes defauts

tu m’acceptes comme je suis :

mes retards legendaires, mes caprices incessants, mon manque d’anticipation n’ont pas prise sur toi.

quand je te traite de grosse bouffeuse de haricots rouges tu ne pipes pas mot, parce que tu sais que je suis moi-même deregle et que je mange mes haricots encore plus en bas que toi-même.

tu es une amie parce qu’on s’est choisi au dela de la difference d’age et dieu seul sait si elle grande, de la difference de comportements, de sexe, au dela de la simple apparence …

tu sais que ma langue est sale, qu’elle savonne tout ce qui passe et pourtant tu me fais voir le monde et les autres toujours sous un aspect  doux-amer qui me tempere et me rend meilleur

mais toi aussi tu as des defauts  …………………… en nombre.

par exemple, comme tu as perdu 500 grammes apres trois mois d’efforts et de seances d’abdominaux intenses, tu te prends pour naomi campbell et tu portes des jeans improbables: toute moune gro passe to : a celle la pourquoi elle met sa graisse dehors. il a un petit ventre rond. il etait tellement mieux avant.

tu as tes fixations ; chroniques. tes pepiages incessants sur le poids des autres, alors que tu es en contradiction permanente avec toi-même : la saison des haricots rouges souvent suivie du mois « graines de soja eau et comprimes bresiliens » n’ont aucune prise sur moi.

l’amitie c’est accepter les imperfections de l’autre pour y percer la grace et la fragilite de la vertu.

c’est partager l’intime de l’autre sans le bousculer ou meme l’envahir.

tu es une  amie, car je sais que tu ne vas pas m’embarrasser, tu me dis ton fait, tu mes fais des confidences, mais mon oreille est le dernier sanctuaire où elles échoueront pour ne plus en sortir.

apres force conciliabules et grands conseils que ni toi ni moi ne suivonS, la seance de larmes se termine souvent sur une partie de rigolade aux depens de quelque abèbè que nous detestons souvent pour les memes raisons. combien de regards lourds de sens, sans qu’aucune parole pourtant n’ait été echangée ont condamné le gout, l’apparence ou les mots de l’importun qui passait par la.

j’ai besoin de te voir ou te parler 20 fois par jour. je ne suis pas amoureux mais je pourrais l’etre, d’autres pourraient le croire mais non tu es une amie